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Heureusement qu’il y a le manége et une crêperie, même si la fête de la Musique va quelque peu l’animer ce week-end, mais avec la fermeture du Tout Va Mieux qui pourrait être transformé en bureaux selon les dernières rumeurs en ville, et du commerce Abbas fermé à la suite de son décés, c’est une place piétonne tristouenette pour les week-ends de cet été que vont retrouver les vanvéens.
Les riverains sont aux anges, à la condition que les animations ne durent pas trop tard, plus de bus et de circulation pendant deux jours et trois nuits comme l’expliquait l’un d’entre eux qui, tous les matins est réveillé par le camion de livraison de Bio C’ Bon.
Les vanvéens vont en profiter d’autant plus qu’après ce confinement, ils ont besoin de prendre l’air, de profiter du beau temps de retour, avec une animation prévue dans le cadre de la fête de la musique en fin d’après midi.
C’est au début de l’année 1996 que l’équipe municipale animée par Guy Janvier, a imaginé l’opération Macdo driver-centre culturel-Maison des association-habitat (80 logements)-Hôtel (150 Chambres) au bout de la rue J Bleuzen à l’emplacement du hangar et du terrain vague servant de fourrière «qui était dommageable à l’image de la ville à son entrée par la porte Brancion et n’incitait guére à venir découvrir notre commune » expliquait Véronique Azera, alors maire adjointe à l’urbanisme.
Une réunion publique houleuse s’est déroulée le 12 Mai 1997 en présence de 150 habitants, les vanvéens exprimant leurs inquiétude, «Le MacDo risque d’attirer des jeunes, d’aggraver la délinquance du Plateau qui est déjà iinquiétante, sans parler des problèmes de circulation ? Est-ce nécessaire de créer une Maison des Jeunes ? » ou encote « A la coulée verte d de Malajoff, le maire préfére la coulée de béton rue J Bleuzen » etc…. G.Janvier expliquait alors que c’était un projet de la DDE (directuion Départementale de l’Equipement) effectué sur l’un de ces terrains. Ce que récusait le maire actuel, à la tête d’une association dénomée « Vivre Vanves » alors dans l’opposition, expliquait qu’il avait eu la confirmation de c’était bien un projet mené de bout en bout par la ville de Vanves. Une association contre la Coulée deBéton (ACBB) avait été créé qui a manifesté le 18 Octobre 1997 devant la mairie avec le soutien de l’UDF. «Je serai curieux de retrouver les membres de cette association ! Car quand le maire actuel a rajouté des étages à l’hôtel Ibis et au dessus du MacDo, on ne les a pas beaucoup entendu se plaindre de la surdensité de cette opération ! » confie Guy Janvier
D.Morin (RPR) qui défendait ce projet , «plus économique viable qu’un espace vert » avait demandé que l’on transforme le MacDo driver en MacDo VTTT car il craignait que « l’affluence de véhiculs pose un problème à un moment où l’Ile de France commençait à chercher à limiter l’usage de la voiture à cause de la pollution ». Le Conseil Municipal votait le 5 Novembre 1998, la création d’un centre social culturel qui s’est répartit entre plusieurs bâtiments dont l’espace socio cilturel prévu rue J.BLeuzen, la rue L.Blanc, la salle Michel Ange et V.Hugo. Le 23 Novembre 1998, le Mac Do était inauguré, à côté d’un Zoop Hôtel (aujourd’hui Ibis) et du futur centre socioculturel dans un même bâtiment inauguré plus tard en Mars 1999 portant le nom d’Albert Gazier, ex-ministre des affaires sociales qui a généralisé la 3e semaine de congés payés et habitait Vanves.
A suivre le week-end prochain avec l’ouverture et son évolution de Gazier à l’ESCAL
Voilà 21 ans, le centre socio-Culturel Albert Gazier ouvrait ses portes dans ce batiment au bout de la rue Jean Bleuzen, à l’initiative de Guy Janvier (PS) alors maire de Vanves. Il a, ensuite, évolué avec l’ESCAL créé voilà 10 ans le 15 Juin 2010 et s’est installé dans ce socio-centre culturel et l’espace Jean Monnet lors des différents mandats du maire actuel (UDI). Mais sa genése vaut d’être raconté, grâce à son fondateur, Guy Janvier (PS), alors maire de Vanves.
«Le contexte était le suivant ! On était à peu prés à mi-mandat. Le Parisien avait écrit à l’époque que «Le Plateau de Vanves faisait parti des cités interdites de l’IDF !» en expliquant que «l’insécurité régnait en maître», que «les livreurs de pizzas ne pouvaient plus y mettre les pieds», que «les pompiers se faisaient caillasser !» etc…. Ce qui m’avait interpellé parce que j’habite sur le Plateau. J’en avais parlé au Parisien, intéressé par leur enquête, en leur demandant de me la communiquer. Je ne l’ai jamais eu bien sûr. Mais j’ai eu le droit à un article rectificatif où il disait que le Plateau de Vanves était plutôt calme. Mais le mal était fait. La directrice de Centhury Immobilier m’avait alerté : « c’est une catastrophe l’immoblier va chuter ! les gens ne vont plus vouloir s’installer à Vanves. Cela avait été manipulé par la droite. La tribune de l’Opposition, à l’époque, disait que Vanves était une cité totalement interdite où l’insécurité régnait» rappelle Guy Janvier. A noter que plus de 21 ans après, à l’occasion des municipales de 2020, son opposition, là à gauche, le lui rend bien en menant campagne contre sa politique de construction etg de densification tout azimuth, pour lui rendre «la monnaie de sa piéce» comme le dit le langage populaire
«Je me suis dit qu’il fallait faire une contre-étude. J’ai demandé à l’Institut des Hautes études de la Sacurité Intérieure de me faire une enquête sur le Plateau de Vanves. Dans leurs conclusions, il n’y avait pas de problèmes d’insécurité sur le Plateau de Vanves, mais une délinquance équivalente à celle d’une sous préfecture de province. Par contre, c’était le sentiment d’insécurité qui était manifestement entretenu par l’Opposition, mais qui ne correspondait à l’insécurité réelle. Et une délinquance des mineurs, qui habitaient sur le Plateau» explique l’ex-maire socialiste de Vanves. «Au vu de ce diagnostic, j’ai cherché à mettre en place une série d’actions pour lutter contre cela. Elles étaient de trois niveaux : lutter contre le sentiment d’insécurité avec l’amélioration de l’éclairage, le réaménagement du Plateau ; créer de l’activité et attirer du commerce en faisant venir la Poste avec le bureau installé à la place d’un pressing ; créér du lien social et essayer de faire en sorte que les gens du Plateau se rencontrent, échangent. C’était un peu la suite de l’espace solidarités installé dans l’ancien siége de la police municipale lorsqu’elle avait été crré (actuellement occupé par le PHARE) et j’ai crée le Centre Albert Gazier, contre socio-culturel destiné à améliorer la situation du Plateau : Ses trois axes prioritaites étaient les familles, pour qu’elles puissent se rencontrer, l’emploi pour lutter contre le chomage qui grangéne notre société, avec un programme local de l’ESS (ex-espace emloi) et les jeunes pour répondre à leurs attentes» rappelle-t-il